Le cinéma, l’art et moi.

Le cinéma est un sujet qui divise…

Il y a les analystes, ceux qui décryptent les images comme des observateurs, les émotionnels, qui vivent les films, les jouisseurs, qui veulent juste passer un bon moment et… les rêveurs. Je me positionne dans cette dernière catégorie, car pour moi le cinéma est au delà de ce qu’on voit, de ce qu’on vit.

Il cristallise un subconscient personnel dans des images, des sons. Il est art. Toutes ces formes permettent à tous les hommes de trouver toujours leur part de plaisir. Chacun y cherche, et y trouve ce qu’il désire.

Juger devient par conséquent difficile, car cet objet ne se prête pas au décryptage conscient et pragmatique, il sera toujours sujet à d’éternels débats.

Il a longtemps que j’essaie d’expliquer ma démarche de critique, ma démarche de passion envers le cinéma, qui peut sembler élitiste. Je revendique une forme de qualité, et de forme esthétique, nécessaire à ma rêverie. Trop de formalisme empêche le décollage émotionnel, car trop formaliste. C’est peut-être pour ça que ce qui plaît au plus grand nombre est trop « mécanique ».

 

Pour continuer mon propos, je vais me soutenir de Hegel… et sa vision de l’art: pour lui,  l’oeuvre d’art est aussi une manifestation du divin, qui s’opère par la médiation de l’homme créateur, elle est plus forte que les manifestations naturelles (la nature…). En plus d’être la manifestation du divin, il est surtout ce par quoi l’esprit humain prend conscience de lui-même.

Le cinéma m’a fait prendre conscience de moi-même, de la vie, de l’amour, je lui dois tout.

Pour ceux qui se sont perdus en route… je vous laisse avec mes deux dernières critiques, Boyhood et Winter Sleep.

Deux très beaux films, l’un illustre la vie et l’universel et l’autre reflète l’art et la beauté.

Donc que vous alliez voir ces films ou d’autres, laissez-vous porter pour aller au fond de vous même.

Cristina

 

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