La folie et la raison sont-elles si distinctes l’une de l’autre ? Nous vivons tous dans un système, qui définit des normes, ces dernières ne sont pas les même pour tous. Ce qui est normal pour une personne peut ne pas l’être pour une autre, doit-on suivre ce que dit la société pour être normal, et dans quel but doit-on est « normal » ?
Il y a des domaines, l’art pour ne pas le nommer, dans lequel on a le droit de ne pas être « normal », car c’est un gage de créativité, d’inventivité. On est même presque obligé de sortir du confort de ce qu’on pense devoir être ou faire pour se mettre en danger et oser.
Le cinéma regorge de gens « fous », des Terry Gilliam à l’imagination aux frontières du réel, des réalisateurs qui mettent leur âme dans des projets « fous », parce qu’improbables dans la bienséance de notre monde.
En voici deux exemples:
Ma critique de « the man who killed Don Quixote »
Ma critique d' »Un couteau dans le cœur »
Pourtant, on les accepte, on les normalise quelque part aussi… nous, spectateurs, entrons avec eux dans leur monde, dans leur imaginaire, on accepte de se laisser emporter et rêver avec eux.
C’est peut-être là que tout commence, peut-être dans ces moments qu’on arrive à être nous-même. Je pense qu’ils souhaitent que nous tous puissions exprimer nos sentiments, notre être en regardant leur films, en participant à leurs œuvres, peut-être osera-t-on aller au delà ?
Et le cinéma aura gagné….
Comme disait Elvis : Wise men say, only fools rush in…